Le spectacle exaspérait certains et amusait beaucoup d’autres : des milliers de personnes alignées dans des rangs sans fin pour s’inscrire au concours d’entrée à la police. Mais cette image est désormais de l’histoire ancienne. Car, la Dgsn a innové en faisant intervenir l’informatisation.
Un processus qui a permis de gagner en temps et d’éviter les bousculades et l’engorgement dans les points de dépôts des dossiers. Ainsi, les candidats devaient s’inscrire en ligne avant d’obtenir un rendez-vous pour le dépôt desdits dossiers. Une étape qui constituait le seul contact physique avec les services de police et les postulants.
L’informatisation a également servi lors des évaluations. Pendant le passage des épreuves écrites, les cahiers de composition ont été anonymés avec des codes barres. « Autrement dit, pendant la composition, les candidats ne portaient aucune inscription sur leurs copies pouvant permettre leur identification au moment des corrections.
Le même principe était appliqué sur les fiches de notation des candidats, pendant les épreuves orales. Bien plus, il était formellement interdit aux candidats de décliner leur identité devant les sous-jurys. Les membres des sous-jurys eux-mêmes ne devaient pas demander à un candidat de se présenter », informe- t-on à la Dgsn.
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La même démarche a été observée dans toutes les autres étapes à savoir : les visites médicales, les épreuves physiques et les épreuves techniques. Avec l’informatisation, seuls les lecteurs de codes-barres peuvent identifier les copies après correction et permettre un report immédiat des notes ainsi que le classement par ordre de mérite des candidats de façon automatique.
De plus, « Tout au long du processus, les candidats ont régulièrement été informés par SMS [message électronique] sur le jour de passage des épreuves écrites, le centre, la salle et même le numéro de la table de composition ».